Scènes de bal

Bal populaire et littéraire avec l’orchestre Le petit bal de poche


Frédérique Bruyas
lecture – Le petit Bal de Poche orchestre de bal

Textes de Philippe Minyana, Jacques Rebotier, Jorge Luis Borges, Ernest Pépin, Henry Miller, Léopold Sédar Senghor, Boris Vian, Patrick Süskind, …
Musiques tous styles, swing, musette, tango, jazz, latino, …
3 heures de musiques de danse interprétée par l’orchestre Le Petit Bal de Poche.

La littérature nous parle des corps dansants, chantants, aimants quand la musique a son propre langage fait de lignes montantes ou descendantes, de rythmes syncopées ou chaloupées.
Quoi de mieux qu’un bal populaire et littéraire pour réunir le temps d’une soirée l’émotion de l’écriture et la sensualité de la danse ?

C’est la robe de 1954 la robe du destin disons de l’amour cette robe c’est Marcel j’étais marié avec Abel et il y a eu Marcel j’ai menti à Abel parce que j’aimais Marcel un matin j’arrive à L’EDF le 5 juin 1954 il me dit : vous faites quoi à midi ? Je demeurais rue du chemin vert l’EDF c’était rue de Bagnolet je lui dis : il y a ma tambouille qui m’attend et il me dit : on va au restaurant…
Avant j’étais soudeuse j’admirais les chanteuses et quand Zappy Max est venu avec son « ploum ploum tralala » le radio-crochet une de mes sœurs m’a dit : alors Lucienne Delyle y a Zappy qui t’attend j’adorais Lucienne Delyle quand après les repas on dit : une chanson une chanson j’imitais Lucienne Delyle et tout le monde disait : oh on dirait Lucienne Delyle
je m’étais cousue une robe très en forme avec des raies vertes et des pois bleus mais Zappy m’a pas voulue !
Philippe Minyana

Le petit bal de pocheLe Petit Bal de Poche
Quand l’accordéon fut remplacé par les musiques amplifiées dans les dancings de la rue de Lappe et les boîtes de nuit parisiennes, les musiciens du Petit Bal de Poche n’étaient pas encore nés.
Lorsqu’ils arrivèrent au monde, la vague « boum boum » n’avait pas encore atteint leur petit patelin provincial. Ils grandirent alors dans des familles où l’on cultivait encore l’esprit du bal populaire et où la valse musette faisait virevolter les cœurs des ouvriers.
Victimes de la centralisation « à la française », nos saltimbanques « montèrent à la capitale » pour expérimenter des musiques nouvelles et actuelles.
Des Balkans au hip-hop, de la musique électronique au free-jazz, de l’afrobeat à la musique contemporaine ils prennent autant de plaisir à jouer, mais ils ont compris que rien ne remplacera jamais les trois temps qui ont fait valser leur plus jeune âge.
Un violoniste, un accordéoniste, un contrebassiste et un guitariste épaulés, quand l’occasion se présente, d’un batteur, d’un vibraphoniste et d’un saxophoniste.
www.baldepoche.com

Durée d’un bal littéraire : de 3 à 4h