FRANCIS PONGE

Le désir du monde

Frédérique Bruyas lecture – Jean Diego Membrive Plasticien

De l’âne à l’escargot, de la figue au mimosa ou encore de la serviette-éponge à la valise, Francis Ponge se fait ravisseur du réel parce que son désir du monde est à l’origine de son besoin d’écrire. Notre désir à nous est d’imaginer pour vous, petits et grands, un abécédaire sensible et amoureux des poèmes de Francis Ponge. La voix et le dessin créeront en direct une exposition unique, ludique, sympathique.

 

Nous sommes entourés d’un grand nombre de points d’interrogations vivants, de mystères précis, de machines à vivre de précision.

Francis Ponge

 

Jean Diego Membrive

À mesure qu’elle se déploie, l’œuvre de Jean-Diego Membrive révèle son origine.
Il y a déjà plusieurs années que l’artiste creuse – comme l’archéologue la terre, ou le philosophe son concept – et fait advenir, strate après strate, un monde merveilleux.

https://jeandiego.fr/

 

A partir de 8 ans

Durée : 1h

Visages

Le surgissement de l’autre

Frédérique Bruyas lecture – Jean Diego Membrive Plasticien

Textes de Ivo Andrić, Emmanuel Levinas, Roberto Juarroz, Jacques Rebotier, Christophe Tarkos

Si les portraits abondent dans la littérature, peu d’auteurs ont célébré le visage humain avec l’intensité du romancier serbe Ivo Andrić. Il consacra son recueil de nouvelles Visages (1960) à sa passion pour ce qui représente à ses yeux « la parcelle la plus lumineuse et la plus attirante du monde qui m’entoure ». À la manière d’un portrait kaléidoscopique, Frédérique Bruyas rassemble quelques-uns de ces visages avec la complicité du peintre d’origine espagnole Jean Diego Membrive. Au cours de la lecture-performance, il réalisera au pinceau avec de la gouache rouge sur papier aquarelle les différents visages des spectateurs. Ses œuvres seront exposées pendant la durée de la lecture et offertes à celles et ceux qui le souhaitent.

Un ciel étoilé et un visage humain, jamais on ne se lassera de les contempler. On s’obstine à regarder, et tout cela est du déjà vu mais inconnu, du déjà connu mais nouveau. Un visage, c’est une fleur sur cette plante qu’on appelle un homme. Une fleur vagabonde, qui change d’expression sous l’effet du rire, de l’enthousiasme ou du recueillement, jusqu’à une indicible hébétude ou jusqu’à l’immobilité d’une nature morte.

Aussi loin que je remonte dans ma conscience, le visage humain représente pour moi la parcelle la plus lumineuse et la plus attirante du monde qui m’entoure. Je me rappelle paysages et villes, et je peux à loisir les évoquer dans ma mémoire et les retenir devant moi autant que je le veux, mais les visages humains, observés pendant la veille et le sommeil, se présentent d’eux-mêmes, et leurs passages sous mon regard sont péniblement longs ou douloureusement brefs, ils vivent à mes côtés ou disparaissent au gré de leurs caprices et pour longtemps, et aucun effort de la mémoire ne peut plus les évoquer. Il advient qu’un seul se présente, flotte longuement devant moi et occulte tout l’univers visible, niais il advient par­fois qu’affluent des visages, par centaines, par milliers, comme une avalanche menaçant de submerger et d’emporter ma cons­cience. Et tandis que je regarde villes et paysages au travers de ce que j’ai vécu, et comme une partie de moi-même, mon dialogue et les comptes que je règle avec les visages humains n’ont pas de fin. En eux sont inscrits pour moi tous les chemins du monde, toutes les pensées et toutes les œuvres, tous les désirs et besoins des gens, toutes les capacités de l’homme, tout ce qui le soutient et le rehausse, et tout ce qui l’empoisonne et le tue; tout ce dont rêve l’homme, et qui se réalise rarement ou jamais ne sera, reçoit enfin dans ces visages sa forme, son nom et sa voix.

Isolés ou en procession, des visages humains apparaissent devant moi. Certains surgissent muets, d’eux-mêmes ou sans raison qui me soit claire; et certains apparaissent comme à un signe convenu, ou à une parole, ou à une phrase qui les suit.

Ivo Andrić

Jean Diego Membrive

À mesure qu’elle se déploie, l’œuvre de Jean-Diego Membrive révèle son origine.
Il y a déjà plusieurs années que l’artiste creuse – comme l’archéologue la terre, ou le philosophe son concept – et fait advenir, strate après strate, un monde merveilleux.

https://jeandiego.fr/

 

Durée : 1h

Ocytocine Mon amour

Lecture performance scientifico-littéraire

Edition Humensciences

Lecture conférence sur l’hormone de l’attachement
avec Frédérique Bruyas
 et Marcel Hibert

C’est une lecture conférence un peu particulière.

On a plutôt l’habitude de conférences purement scientifiques ou de conférences purement littéraires.

Ici les deux vont s’entremêler, une conférence à deux voix, issue d’une rencontre entre un chimiste et une littéraire.

Cette première collaboration ouvre vers d’autres possibles où la science et la littérature font « bon ménage » : la vie et la mort du point de vue molléculaire…

Marcel Hibert, pharmaco-chimiste

Portrait de l'auteur

Qu’est-ce que c’est qu’un pharmaco-chimiste ? C’est une sous-espèce de chimiste qui s’intéresse particulièrement au vivant, aux mécanismes moléculaires du vivant. Il invente des molécules pour soigner le vivant ; des outils de recherche et des médicaments.

La vie, la mort, la maladie … l’amour ?

En quoi un chimiste est-il légitime pour vous parler d’amour ?

« Tout n’est fait que d’atomes et de vide. » Epicure

« Tout ce qui se passe en nous est moléculaire, même l’amour. » Marcel Hibert

Lien podcast 

Frédérique Bruyas

Les extraits lus par Frédérique Bruyas ont cette profondeur sensible des grands textes qui savent pénétrer les secrets de notre humanité que la science cherche à élucider.

Textes de Patrick Süskind, Rick Moody, Louis Pergaud, Christophe Tarkos, Jean de La Fontaine, Babouillec…

Lien podcast 

 

Durée de la lecture conférence : 1h30

Le courage des poètes

Poésie verticale


Frédérique Bruyas
lecture – Yumi Fujitani danse

Poèmes de Ghérasim Luca, Valère Novarina, Suzanne Doppelt, Francis Ponge, Jacques Roubaud, Christophe Tarkos…

Le courage des poètes est, comme l’écrit Nicolas Bouvier, celui « de dire les choses telles qu’on les a réellement perçues et non comme un consensus de personnes autorisées souhaiteraient qu’on les ait senties. » Il dit encore : « Ce que ces bienfaiteurs nous donnent, ce ne sont pas des leçons de style, mais d’entrain, de courage. »
Du courage des poètes à celui qu’ils nous donnent en les lisant, j’aimerais inscrire un autre mouvement d’émancipation : celui de la voix qui, alliée au corps dansant de Yumi Fujitani, en délivre l’énergie.

Vous… Vous êtes là, tous autour de moi – aujourd’hui vous arbres, cailloux de ce verger, nuages au ciel, merveilleuse nature morte, harmonie sans conteste. Vous êtes là, Vous êtes bien là ! Indiscutablement.
Debout ou couchés, morts ou vifs, forts, présents, nous allons leur parler, aux hommes. Donc emprunter leur voix, leurs paroles. Parlons ! Parlez ! Je suis votre interprète. Dites ce que vous avez à dire. Dites seulement qui vous êtes. Allons dites-le moi. Je ne m’intéresse qu’à vous. Vous dévoue entièrement ma vie, mes paroles.

Francis Ponge

yumi-fujitaniYumi Fujitani
Danseuse butō de la troisième génération et chorégraphe de renommée internationale, elle a développé sur cet art une réflexion et une approche originales en expérimentant de nouvelles formes d’expressions corporelles, notamment à travers le masque, l’art du clown, la création vidéo et la littérature. Ce qui motive son travail aujourd’hui, c’est d’explorer le corps physiologique. Elle a inventé sa façon d’enseigner et dans ses trainings, elle parle de ce corps physiologique qui révèle notre animalité. Yumi Fujitani n’apprend pas à imiter l’animal mais à se servir de lui pour changer l’état de son corps.
www.yumifujitani.net

Durée : 1h

Éloge de la lecture

Le métier de lire à voix haute


Frédérique Bruyas
lecture – Adrien Frasse-Sombet violoncelle

Textes de Mark Twain, Karen Blixen, Jacques Rebotier, Nicolas Bouvier, Victor Hugo, Gustave Flaubert, Marguerite Yourcenar, Henry Miller, Tarjei Vesaas, Francis Ponge, Emily Dickinson, Virginia Woolf, Jean Giono, …

Musique pour violoncelle solo de Jean-Sébastien Bach, Johannes Brahms, Benjamin Britten, Gaspar Cassadò, Thierry Machuel, Georges-Robert Vallée, …

Bibliothèque intime, ces auteurs sont pour moi des êtres tutélaires prompts à me maintenir sur le qui-vive. La littérature vient du dehors, de l’extérieur, de l’autre. Mes textes essentiels sont ceux qui gardent cette extériorité, cette étrangeté. Ils sont autant de questions sans réponse mais ils me fascinent et me gardent en vie. J’aimerais, en puisant à cette source littéraire que j’alimente depuis plus de quinze années de lectures publiques, proposer une lecture inédite qui s’improvisera en écho aux pièces pour violoncelle solo interprétées par Adrien Frasse-Sombet. Lui aussi est porteur d’un répertoire qui lui est propre dans lequel il puisera à son tour à l’écoute des textes lus. Aller-retour entre textes et musiques pour une lecture-concert en forme d’hommage.

Cette lecture-concert sera suivie d’une séance de dédicace de mon livre Le métier de lire à voix haute publié aux Éditions Magellan & Cie.

Frédérique Bruyas est actrice de livres. Elle met sa pensée et sa voix au service des écrivains, nous emmène en voyage et en bouche, marcheuse de leur langue et mâcheuse de leurs mots. Elle donne, ce qu’elle aime. Et le partage. Elle a su faire de ce « métier », ministère et mystère, quelque chose de neuf, toujours personnel, profondément créatif. Elle en porte témoignage dans ce beau livre sur le lire des livres.
Jacques Rebotier

adrien-frasse-sombetAdrien Frasse-Sombet
Violoncelliste virtuose, Adrien Frasse-Sombet a toujours voulu faire partager sa passion du violoncelle et de la musique instrumentale au public le plus large. Après avoir travaillé avec les plus grands violoncellistes, remporté de nombreux concours et donné d’innombrables concerts, il n’a de cesse de transmettre ses émotions musicales avec l’aide de son instrument, conçu en 1710, à Venise, par Matteo Goffriller. Ce jeune violoncelliste veut briser les frontières qui entourent encore le violoncelle, en allant vers le public dans d’autres lieux d’écoute que les salles de concert ou grâce aux nouveaux moyens de communication. Récemment, il s’est rendu en Chine, dans le cadre des rencontres « France – Chine », invité par Pierre Cardin, membre de l’Institut de France. Il a participé aux émissions d’Eve Ruggieri (Antenne 2), Stéphane Bern (France Inter) et Gaëlle Le Gallic (France Musiques).
http://frassesombet.wix.com/frasse-sombet

Durée : 1h

L’écriture des pierres

Pierres réfléchies de Roger Caillois


Frédérique Bruyas
lecture – Emmanuel Dilhac artmonium de pierres

Textes de Roger Caillois
Musique originale de Emmanuel Dilhac

Au cours de ce que je n’hésiterai pas à appeler ses méditations minérales, Roger Caillois a éprouvé avec toute sa sensibilité ce que son intellect lui avait donné à découvrir. Oui l’homme peut, en de rares instants il est vrai, se sentir au diapason de l’univers dans lequel il se sent si souvent un intrus hébété. La poésie est certainement la pierre d’achoppement de ce que Roger Caillois a cherché toute sa vie. Elle seule est à même de saisir ses fulgurances de l’esprit, ses états d’être où l’homme dialogue avec les pierres. « Lorsque je regarde attentivement les pierres, je m’applique parfois, non sans naïveté, à en deviner les secrets. Je m’efforce de les saisir en pensée à l’ardent instant de leur genèse. Il me vient alors une sorte d’excitation très particulière. Je me sens devenir un peu de la nature des pierres. En même temps, je les rapproche de la mienne grâce aux propriétés insoupçonnées qu’il m’arrive de leur attribuer au cours de spéculations tour à tour précises et lâches, où se composent la trame du songe et la chaîne du savoir. »
Quand j’ai rencontré Emmanuel Dilhac, j’ai eu la sensation profonde d’avoir découvert son homologue musicien. Son écoute des sons de chacune des pierres qu’il collecte avec patience et reconnaissance répond à l’admiration des couleurs et images contenues dans les minéraux et roches dont Roger Caillois se faisait le porte-parole, une parole proprement poétique. L’évidence d’une rencontre entre la musique des pierres d’Emmanuel Dilhac et les poèmes lapidaires de Roger Caillois a scellé notre duo.
Frédérique Bruyas

Emmanuel DilhacEmmanuel Dilhac
Créateur plastico-sonore, il invente un instrumentarium unique au monde, entièrement composé de pierres, galets, ardoises, cailloux et silex,…
Il les frotte, les frappe, les explore dans tous leurs ressorts et, ainsi, nous révèle la musique d’un monde dont nous avons perdu l’écoute.

Emmanuel Dilhac, l’homme qui fait chanter les pierres.
www.emmanuel-dilhac.com

 

 

Durée : 1h

Ce monde n’est pas conclusion

Poèmes incandescents d’Emily Dickinson


Frédérique Bruyas
lecture – wall°ich diffusion vidéo

Poèmes extraits des « Cahiers Cousus », traduction originale de Christophe Marchand-Kiss
Musique originale de Vincent Brédif
Création vidéo de wall°ich

Emily Dickinson creuse la langue anglaise et invente une langue instable dans des rapprochements d’images et de notions contradictoires. Elle crée un no man’s land où peut s’installer un dialogue incessant entre réalité/illusion, création/destruction, joie/désespoir.
À partir d’une traduction originale de Christophe Marchand-Kiss, Frédérique Bruyas met en résonance les langues anglaise et française de quelques poèmes extraits des « Cahiers Cousus ». Envisagées dans un jeu d’ombre et de lumière les langues s’échangent les rôles, s’épousent, se suivent ou s’ignorent l’une l’autre. La musique élémentaire et organique de Vincent Brédif crée l’énergie vitale propre à chaque mouvement du poème. La création vidéo de wall°ich joue sur les croisements d’images de synthèse et de réalités (parallèles) à différents niveaux de transparence. Douze poèmes, comme autant de mondes possibles où la voix, la musique et l’image tissent un paysage mental sensible aux forces de création et d’anéantissement.

Wall°ichWall°ich
Né finalement par le siège, un 16 novembre à Paris, Wall°ich s’expose aux activités de faiseur « faisant d’art » depuis l’enfance.

Il est actuellement : Musicien de traîneau, Vocaliste rouge à l’ambitus hypertrophié, Sax-symbol au repos, Auteur réglable et limité, Plastichien de salon, Utopiste aux étoiles, Mais créant poli-violent, Multi-médi-homme, Soul-Fleurs, Vie-D-o-manne, …!
artitoo.free.frjaimececi.com

 

 

Durée : 1h

Le tour du monde en 80 livres

Lecture-rencontre avec Marc Wiltz auteur et éditeur

 

Frédérique Bruyas lecture – Marc Wiltz auteur et éditeur, fondateur des Editions Magellan & Cie

En écho à la publication de Le Tour du Monde en 80 Livres (septembre 2011), cette lecture-rencontre s’articule autour de l’écoute d’extraits de 10 œuvres essentielles, présentées et orchestrées par l’auteur et l’éditeur Marc Wiltz.

Textes extraits de Les Immémoriaux Victor Segalen (Plon – Terre Humaine Paris, 1956), Les Racines du Ciel Romain Gary (Gallimard, 1956) , Don Quichotte Miguel de Cervantes (Seuil, 1997 pour la traduction française), L’œil qui voyage Henry Miller (Hachette, 1982 pour la première édition en langue française), Voyage au bout de la nuit Louis-Ferdinand Céline (Gallimard, 1952), La pensée chatoyante Pietro Citati, La Voix Royale André Malraux (Grasset, 1930), Mémoires Giacomo Casanova (La Pléiade, 1958), L’espèce fabulatrice Nancy Huston (Actes Sud, 2008), Citadelle Antoine de Saint-Exupéry (Gallimard, 1948).

Sous le regard attentif des dieux de l’Olympe, Homère le premier prophète offre une vision double de l’humanité à ses lecteurs. Il y a ceux qui tiennent de L’Iliade, c’est-à-dire de la guerre, l’affrontement, la ruse, la gloire, le pouvoir, les alliances, l’amour considéré comme une conquête ou une possession – et malheur donc à qui s’en empare indûment. Ce sont, résumé en un mot, les politiques, ceux pour lesquels le vaste monde est une question d’organisation, avec des places à défendre et des ambitions à assouvir. Et il y a ceux qui tiennent de L’Odyssée, avec Ulysse, l’homme seul face à son destin, à ses choix, à ses amours. Ce sont, d’un autre mot, les aventuriers, et c’est d’eux qu’il s’agit dans ce livre. 
Ce livre est un simple exercice d’admiration, et un coup de chapeau à quelques-unes des figures qui m’ont donné le goût du voyage, le goût de la curiosité et du respect pour ceux qui me sont différents et qu’il convient de considérer pour eux-mêmes, avec leur convictions, car même si parfois elles sont différentes de celles auxquelles je suis sensible, la compréhension de leur réalité m’enrichit.
Grâce à ces quatre-vingts écrivains (un de moins, parce que, le seul, Saint-Exupéry est présent deux fois), la richesse et la diversité de l’existence m’ont été plus accessibles qu’avant la lecture de leur livre, poussant d’un cran une réflexion ou un peu d’intelligence, ce petit supplément qui fait grandir.
Marc Wiltz in Le Tour du Monde en 80 Livres, éditions Magellan & Cie

Marc WiltzMarc Wiltz
Editeur et écrivain, Marc Wiltz a toujours eu deux passions dans l’existence : les livres et les voyages, ce qui l’a amené à créer Magellan & Cie en 1999 pour les conjuguer.
Avec Le Tour du Monde en 80 livres, il propose une nouvelle lecture des livres qui l’ont marqué et dont le thème principal est le voyage. Sont ainsi convoqués, dans cette saga de l’aventure par l’écriture, Don Quichotte et Casanova, Henry Miller et André Malraux, Bruce Chatwin et Victor Segalen, Saint-Exupéry et Hemingway… Et le personnage mythique du premier voyageur : Ulysse.
www.editions-magellan.com

Durée : 1h

L’esprit de la forêt

Forêts d’écrivains


Frédérique Bruyas
lecture – Pierre Juillard création musicale – Yumi Fujitani danse

Textes de Alphonse Daudet, Torgny Lindgren, Francis Ponge, …
Création musicale de Pierre Juillard
Performance chorégraphique de Yumi Fujitani

En 1873, Alphonse Daudet a trente-trois ans. Il prend conscience de la violence que les hommes infligent à la nature. Visionnaire, il imagine une forêt douée d’une intelligence redoutable, capable de secourir, telle une armée en marche, ses arbres abattus, dispersés et de reconquérir sa place au bord du fleuve.
Torgny Lindgren imagine pour sa part deux cent trente hectares de forêt dense qu’un homme seul va détruire pour que sa femme puisse contempler le monde entier. Mais la forêt consumera de l’intérieur cet homme d’une force hors du commun.
Francis Ponge voit dans les arbres une volonté d’expression, un art de compliquer leur corps, de suggérer des lignes.

Avec la danseuse Yumi Fujitani dont l’écriture chorégraphique s’inspire de la danse butō, l’illusion est parfaite, on la croirait sortie d’un livre. Être de papier, elle apparaît et disparaît à la manière d’une créature du songe.

Pierre JuillardPierre Juillard
Compositeur et géographe de formation, Pierre Juillard travaille depuis 15 ans comme ingénieur en écologie, au sein d’organismes et d’associations de protection de la nature. Il est également audio-naturaliste. Ses compositions musicales se situent à la frontière entre la phonographie, la musique acousmatique et les musiques électroniques ambiantes. Il explore également d’autres univers musicaux et poétiques, notamment en lien avec les musiques improvisées et la littérature.
http://soundcloud.com/pierre-juillard

 

 

Yumi FujitaniYumi Fujitani
Danseuse butō de la troisième génération et chorégraphe de renommée internationale, elle a développé sur cet art une réflexion et une approche originales en expérimentant de nouvelles formes d’expressions corporelles, notamment à travers le masque, l’art du clown, la création vidéo et la littérature. Ce qui motive son travail aujourd’hui, c’est d’explorer le corps physiologique. Elle a inventé sa façon d’enseigner et dans ses trainings, elle parle de ce corps physiologique qui révèle notre animalité. Yumi Fujitani n’apprend pas à imiter l’animal mais à se servir de lui pour changer l’état de son corps.
www.yumifujitani.net

Durée : 1h

Les mondes de Murakami

Personnages fabuleux de Haruki Murakami


Frédérique Bruyas
lecture – Yumi Fujitani danse

Textes extraits de Danse, danse, danse, Kafka sur le rivage, Après le tremblement de terre, Saules aveugles, femme endormie, …

Chacun porte en lui un rêve inaccessible qui se cristallise parfois dans la création d’êtres tutélaires comme L’Homme-mouton, L’Homme de glace ou encore Crapaudin, une grenouille géante qui doit sauver Tokyo d’un anéantissement total.

Ou bien tout cela n’était-il qu’une partie d’un long rêve éveillé ?
Ce que nous voyons avec nos yeux n’est pas forcément la réalité.
De toute façon, ce violent combat s’est déroulé dans votre imagination.
Haruki Murakami

yumi-fujitaniYumi Fujitani
Danseuse butō de la troisième génération et chorégraphe de renommée internationale, elle a développé sur cet art une réflexion et une approche originales en expérimentant de nouvelles formes d’expressions corporelles, notamment à travers le masque, l’art du clown, la création vidéo et la littérature. Ce qui motive son travail aujourd’hui, c’est d’explorer le corps physiologique. Elle a inventé sa façon d’enseigner et dans ses trainings, elle parle de ce corps physiologique qui révèle notre animalité. Yumi Fujitani n’apprend pas à imiter l’animal mais à se servir de lui pour changer l’état de son corps.
www.yumifujitani.net

Durée : 1h